14èmes RENCONTRES LITTÉRAIRES
DANS LE JARDIN DES PRÉBENDES, À TOURS

Vendredi 31 août 2012, de 17 h 30 à 19 h

 

Jean-Luc Moreau, poète,

du jardin de la France aux jardins de Babel

Jean-Luc Moreau le 31 août 2012, lors de la rencontre littéraire dans le jardin des Prébendes à Tours.

 

Présentation de la « rencontre »

 

Jean-Luc Moreau était l’invité d’honneur des rencontres littéraires dans le jardin des Prébendes en 2012. Cet écrivain, poète, universitaire, est né et a vécu son enfance à Tours. Il nous confie : « Quand je reviens à Tours, je me sens tout de suite bien et j’ai l’impression que c’est ma ville bizarrement puisque j’ai vécu plus à Paris. »

Licencié (1957) puis agrégé de russe (1963), il a été assistant de russe à la faculté de Lille (1963 - 1967) puis il a enseigné pendant trente-cinq ans à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Linguiste, il a traduit en français de nombreux textes et livres en particulier hongrois, estoniens ou finnois. Il est professeur honoris causa de quatre universités, deux en Finlande, une en Hongrie, une en Russie. Membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine, il a réalisé dans ce cadre, deux conférences dont l’une sur « Les poètes de Touraine ». Il est devenu en 1987, l’un des administrateurs de la Maison de Poésie-Fondation Émile Blémont. Il nous a parlé de sa vie, de ses écrits, de sa conception de la poésie...

Il est l’auteur d’une dizaine de livres de poèmes, certains pour les enfants, d’autres pour les adultes, des récits, un essai des traductions d’une vingtaine d’ouvrages, des anthologies. Un grand nombre de ses poèmes ont été mis en musique. Jean-Luc Moreau nous lira quelques-uns de ses poèmes.

Sa poésie est sous le signe de l’humour et de la nature, dans des jardins à découvrir au fil des mots qui dansent. Il invente des onomatopées qui nous interpellent. Ses poèmes sont vivants, animés d’un rythme parfois effréné. La vie routinière lui paraît bien fade alors il y met du sel comme dans son sonnet « À une mouche » qui contrairement aux apparences, ne parle pas de cette petite bête mais raconte l’histoire d’une marquise. Ses poèmes sont vivants, animés de dynamisme, je ne dis pas de dynamite mais presque !

Grand artiste du verbe, des trouvailles littéraires, du rythme, du jeu, il est un passeur de poèmes. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit l’un des administrateurs de la Maison de la Poésie à Paris. Comme un chef d’orchestre, il coordonne les idées, la musique, la beauté du rythme car il vibre à l’unisson des mots en poésie, pour notre plus grand bonheur. Nous le remercions encore de sa présence.

 

Pour clore la séance, les poètes présents ont dit leurs textes.

 

Lire la présentation de Jean-Luc Moreau par Catherine Réault-Crosnier.

Lire la transcription de l’intervention de Jean-Luc Moreau et des réponses aux questions posées.