Nous sommes paris dans le rêve à travers les paroles d’écrivains car le rêve nous permet de nous évader de mille et une manières.

Charles d’Orléans, poète lyrique, a exprimé son chemin de poésie lors de ses vingt-cinq ans de captivité en Angleterre et sa soif d’évasion comme dans son rondeau « Quand je me mettrai à voler » :

Marceline Desbordes-Valmore, une des rares femmes poètes, reconnue à son époque, s’est évadée de la vie cruelle par la poésie comme dans « Le nid Solitaire ». Victor Hugo, le grand romantique peut laisser son esprit vagabonder ou s’ancrer dans la réalité de son temps, des révoltes et de sa vie personnelle comme après la mort de sa fille préférée, Léopoldine.

Gérard de Nerval nous a emporté entre rêve et promenade. Nous avons côtoyé le fantastique avec Edgar Poe, traduit plus tard par le symboliste Mallarmé et aussi Maurice Rollinat. Nous sommes partis en « ballade » sur la lune avec Alfred de Musset. Nous avons vogué en musique avec Baudelaire. Le petit Prince de Saint-Exupéry est venu nous voir. Nous avons voyagé près des rêves surprenants de Charles Cros. Nous avons rappellé le temps passé avec Paul Verlaine. Arthur Rimbaud nous a emporté dans Les Illuminations, Jean Moréas près du symbolisme, Robert Desnos vers un ailleurs…

Nous avons terminé par des poètes présents et Michel Caçao nous a emporté aussi dans le rêve avec sa guitare.

Après un échange avec le public et pour terminer ce moment de rêve, la parole a été donnée à d’autres poètes venus à ces rencontres littéraires.