Paul Fort méritait bien d’être mis à l’honneur en Touraine même s’il est né à Reims et mort à Montlhéry dans l’Essonne. En effet il a beaucoup « chanté » la Touraine et plus particulièrement sa « Tourangelle ».

Très tôt, dès dix-huit ans, il étonne par son esprit novateur et son talent de grand organisateur. Il côtoie très facilement les grands poètes de l’époque dont Stéphane Mallarmé, les symbolistes comme Francis Vielé-Griffin et Henri de Régnier… et tant d’autres.

Nous avons présenté les différentes facettes de sa poésie en lien avec les écrivains de son temps, qui deviennent vite de grands amis. Il a su garder son style personnel, dynamique et tant apprécié par les jeunes.

Nous sommes allés sur ses chemins ; nous avons voyagé avec lui, dans l’histoire, les légendes, les pays, le rêve et la poésie. Son inspiration intarissable a toujours gardé sa fraîcheur.

Nous sommes partis aussi près d’« Hélène tourangelle » qu’il nomme ensuite, « Germaine tourangelle », titre d’un recueil de Paul Fort qui nous réveille dès le premier mot : « Debout ! » car Paul Fort amoureux veut que l’univers entier assiste à sa résurrection.

Nous avons fait le lien avec de nombreux poètes, François Villon, Lamartine, Fréderic Mistral, Stéphane Mallarmé, Verlaine, Anatole France, Jean Moréas, Maurice Maeterlinck, Francis Vielé-Griffin, René Boylesve, Francis Jammes, Pierre Louÿs, Max Jacob, Alain-Fournier…

Ses Ballades françaises représentent à elles seules, un monument, environ quarante volumes, écrits à partir de l’âge de vingt-quatre ans jusqu’à deux ans avant sa mort donc pendant presque toute sa vie d’adulte (de 1896 à 1958).

Paul Fort n’a jamais fini de nous surprendre tellement sa poésie est spontanée, vivante, indémodable. Alors nous n’avons pas hésité pas à partir avec lui, dans « La ronde autour du monde » pour nous donner tous la main en ce jardin des Prébendes et dans le monde entier.