18èmes RENCONTRES LITTÉRAIRES
DANS LE JARDIN DES PRÉBENDES, À TOURS

Vendredi 19 août 2016, de 17 h 30 à 19 h

 

Jacqueline Delpy, poète de la fraternité et de l’universel

Portrait de Jacqueline Delpy à l'encre de Chine par Catherine Réault-Crosnier.

 

Présentation de la « rencontre »

 

Ayant connu Jacqueline Delpy en tant que poète puis présidente d’Art et Poésie de Touraine, j’ai voulu lui rendre hommage ici car sa poésie possède une force de vie étonnante, sondant les profondeurs de l’âme. Jacqueline Delpy nous interroge et nous parle à l’impératif pour mieux nous faire participer à sa démarche en amie et dans une soif d’unité dans la diversité et la complémentarité comme aujourd’hui, ici, dans le jardin des Prébendes, cher à Léopold Sédar Senghor, un de ses amis d’écriture, comme elle l’exprime dans son poème « Lecteur » : « Donne-moi ton vrai nom et deviens mon ami / O tout autre que moi, mais de même mystère, (…). »

Nous avons mis la poésie de Jacqueline Delpy en lien avec de nombreux auteurs écrivains et poètes, pour une alliance de pensée dans la richesse de la diversité avec le philosophe Teilhard de Chardin, le poète contemporain Pierre Emmanuel et le romancier de renommée internationale, Paul Coelho.

Nous avons déposé au fil de sa biographie, certains de ses poèmes tels « Route humaine » extrait de son recueil Route de l’Un, « Soif » (Imploration), « Caillou » (Le Palais des possibles), « Croissant de lune » (Cosmopoèmes), sans oublier l’expression de la folie guerrière des hommes dans son poème « Les encriers d’Oradour » extrait de « 2001, la Poésie » ou « Sauvez le monde » (Les noces fabuleuses).

Les titres sont déjà à eux seuls, évocateurs de sa soif de respect, d’amitié dans la diversité des pensées, de l’importance de rester humble en face de l’univers, de faire alliance.

Son lien avec Léopold Sédar Senghor a été explicité ainsi que la force de leurs échanges de lettres, chacun à l’écoute de l’autre, blanc ou noir.

En conclusion, Jacqueline Delpy veut que la flamme de la poésie soit au service de la beauté, d’une réflexion profonde hors de la toute-puissance néfaste de la société de consommation à outrance, dans le respect des plus pauvres, en toute humilité. Oui, Jacqueline Delpy, par son chemin de route vers un ailleurs de paix, est poète de l’universel et nous ne l’oublions pas.

 

Pour clore la séance, les poètes présents ont eu la parole.

 

Lire le texte de cette Rencontre.