17èmes RENCONTRES LITTÉRAIRES
DANS LE JARDIN DES PRÉBENDES, À TOURS

Vendredi 14 août 2015, de 17 h 30 à 19 h

 

Spectacle de poésie « Les yeux » avec Michel Caçao

Kiosque à musique du jardin des Prébendes dessiné à l'encre de Chine par Catherine Réault-Crosnier.

 

Présentation de la « rencontre »

 

Les poètes choisis ont été mis à l’honneur à travers une courte biographie et un poème en rapport avec le thème des yeux, miroir de nos sentiments, reflet de notre conscience. Nous avons côtoyé Christine de Pisan, première femme de France à avoir vécu de sa plume, Maurice Scève, Joachim du Bellay, Marc Papillon de Lasphrise, Pierre de Marbeuf, Georges de Scudéry de l’Académie française, Jean-Pierre Claris de Florian à travers la fable de l’aveugle et du paralytique, Marceline Desbordes-Valmore, Victor Hugo et son poème « La conscience » à la fin si célèbre :

« Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’œil était dans la tombe et regardait Caïn ».

Nous avons écouté des vers de Gérard de Nerval, Alfred de Musset de l’Académie française, Théophile Gautier comme la fin de « A deux beaux yeux » :

« Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme,
Comme une fleur céleste au calice idéal
Que l’on apercevrait à travers un cristal. »

En milieu de spectacle, une amie poète, à la voix de rossignol, a chanté aussi quelques airs puis la parole a été donnée au public pour compléter des proverbes sur les yeux.

Nous n’avons pas oublié Charles Baudelaire, Sully Prudhomme, Maurice Rollinat. Nous avons lu un cours extrait de Maurice Maeterlinck. Albert Samain nous a emporté dans un univers de « Larmes » puis nous sommes allés près de Francis Jammes sans oublier Rosemonde Gérard, la femme d’Edmond Rostand, qui a écrit :

« Je veux pleurer. Je veux oublier toute chose.
Je veux pleurer, la tête en prison dans ma main,
Des vrais pleurs dont mes yeux seront meurtris demain,
Et qui me font, ce soir, la joue ardente et rose. »

Nous avons cité un court extrait de Max Jacob, de Paul Éluard, de Tristan Tzara, d’Anna de Noailles, de Marie Noël, Louis Aragon pour laisser les yeux imprégner nos vies.

 

Pour clore la séance, les poètes présents ont eu la parole.

 

Lire l'ensemble des poèmes présentés lors de ce spectacle.