Joël Cormier et Michel Caçao ont préparé un spectacle de poésie sur le thème « Les ponts ». Des poèmes de poètes régionaux et d’auteurs connus comme Victor Hugo, Guillaume Apollinaire, Maurice Rollinat, Jean-Luc Moreau, ont été lus, ainsi qu’un conte, « Le pont du diable », et quelques charades ; Michel Caçao a proposé ses intermèdes à la guitare et au banjo.

« Il suffit de passer le pont, c’est tout de suite l’aventure », chante Georges Brassens. Qu’ils soient de bois, de pierre ou de fer, les ponts « ici ou d’ailleurs ont une histoire, voire un secret ». Le pont est poétique, romantique, le pont est humain. Il abrite les amants fugitifs et c’est un refuge pour les miséreux qui n’ont plus de toit. Pour le poète Maurice Rollinat, « ce bon vieux pont, sous ses trois arches, en a déjà vu de l’eau... », pour Guillaume Apollinaire, c’est le symbole d’une séparation : « passent les jours et les semaines, ni le temps passé, ni les amours reviennent, sous le pont Mirabeau coule la Seine... » et pour Jean-Luc Moreau, c’est le temps des souvenirs, « Au jardin de la France… ».

Nous avons voyagé en poésie des ponts de Touraine, de Paris à celui de Rialto (Venise), car il y a toujours un pont dans le repli du paysage sans oublier celui de l’âme dont nous parle Victor Hugo. Dans le jardin des Prébendes deux petits ponts enjambent un ruisseau où parmi les nénuphars, barbotent les canards.

Après le spectacle et l’échange avec le public, les poètes présents ont dit leurs textes.