Académie du Berry

Séance solennelle du samedi 4 novembre 2006, à Bourges

 

Remise du prix Saint-Jean Bourdin,
à Messieurs Jean-Mary COUDERC et Régis MIANNAY
pour leur livre « LE BERRY INSOLITE »

 

Réponse de Régis MIANNAY

 

 

Monsieur le Président, chers amis de l’Académie du Berry, Mesdames, Messieurs,

Je voudrais vous exprimer ma reconnaissance la plus sincère pour cette magnifique cérémonie et pour ces cadeaux, ces éloges qui sont, à mon avis, disproportionnés par rapport à ce que nous avons fait. Je pense très sincèrement que c’est à moi de vous remercier parce que, pour imiter un de nos grands écrivains, ce livre, je sais que c’est vous-mêmes qui l’avez écrit, c’est-à-dire que c’est un peu tous les Berrichons que j’ai rencontrés, tel notre ami Monsieur Jacques Thuault, qui m’ont fourni, souvent de façon inattendue, la matière des pages que j’ai pu écrire. Ce fut un grand bonheur d’avoir de nombreux interlocuteurs qui furent mes guides dans ce domaine si riche.

Régis MIANNAY remerciant l'Académie du Berry qui vient de lui décerner le prix Saint-Jean Bourdin 2006, pour son livre "Le Berry insolite".

Mes recherches sur Maurice Rollinat ont favorisé celles sur le Berry car, vous le savez, on commence par un sujet qui vous en fait découvrir d’autres dans un enchaînement qui ne finit pas. Comment ne pas penser avec reconnaissance à des personnes comme Georges Lubin qui a été mon ami, qui m’a beaucoup aidé pour préparer ma thèse sur Maurice Rollinat, au collectionneur Joseph Thibault chez qui je suis allé pendant des années et qui m’a emmené –il faudrait écrire à ce sujet tout un livre– visiter la Brenne, qui m’a parlé longuement du Berry et des personnalités du Berry ? Ce furent mes premiers, mes grands initiateurs. Mais il y en a bien d’autres que je devrais citer aussi, qui sont moins connus. Je leur adresse à tous un grand merci.

Je voudrais rappeler aussi que je partage le contenu de ce livre avec mon ami Jean-Mary Couderc. Il n’existerait pas si nous n’étions pas là tous les deux. Il y a des pages que j’ai écrites parce que j’étais bien familiarisé avec le sujet, il y en a beaucoup d’autres, bien sûr, qui sont redevables à Jean-Mary Couderc, surtout sur la nature. Moi, je suis plutôt le littéraire, l’historien. Vous reconnaîtrez les pages qui portent sur ces domaines.

Nous avons eu une collaboration merveilleuse et finalement on peut reconnaître nos sensibilités un peu différentes, mais notre collaboration a toujours été très amicale, très cordiale. Je vois que c’est peut-être ce qui fait l’intérêt de ce livre qui est très sincère, qui tient compte des opinions des uns et des autres, et qui obéit en même temps à une grande rigueur. Nous avons voulu être aussi plaisants et rigoureux que possible.

Nous vous remercions pour ce Prix qui est un précieux encouragement.

 

Lire le discours de remise du prix par Catherine RÉAULT-CROSNIER

Lire la réponse de Jean-Mary COUDERC