Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

Le Tintamarre

Dimanche 15 juillet 1877

Page 6.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Dans les Brandes, poëmes et rondels par Maurice Rollinat. 1 vol. – Chez Sandoz et Fischbacher.

C’est toujours avec plaisir que nous signalons une œuvre nouvelle d’un vrai poëte. Celle de Maurice Rollinat prend place au premier rang de cette catégorie.

Impossible de mieux poétiser, et sur des rhythmes plus originaux et plus amoureusement respectés, les choses les moins poétiques selon la convention : le crapaud, la vipère, les rats, les chouettes, les cloportes, etc.

C’est un livre écrit en rase campagne, sous l’impression pénétrante de la nature, qui vous fait voir tout ce qu’elle enfante, même de moins aimable, à travers le double prisme enivrant du grand air et du plein soleil.

Signalons, entre autres pièces tout à fait remarquables : Fuyons Paris, la Lune, les Bottines d’étoffe, les Arbres, le Crapaud, etc., etc.

Nous souhaitons de bien grand cœur au livre de Maurice Rollinat tout le succès qu’il mérite.

GEORGES NAZIM

 

 

Remarque de Régis Crosnier : « Georges Nazim » est un pseudonyme utilisé par Georges Mazinghien (né le 11 mars 1851 à Lille, décédé le 17 octobre 1912 à Nice) (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12443226x). En tant qu’auteur, il a publié plusieurs ouvrages, mais il était également poète. Le Rappel du 4 novembre 1877 signale la parution de son recueil de poèmes intitulé Pousses et bourgeons (rubrique « Les Livres », page 3).