Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

Le Figaro

Mercredi 22 août 1883

Page 6.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

 

POÉSIE, ROMANS, LITTÉRATURE

Parmi les volumes de poésies parus dans la quinzaine, le plus intéressant, est pour nous celui de M. Maurice Rollinat, il est intitulé : Dans les Brandes, et renferme toutes les qualités intimes qui ont fait le succès des Névroses, dans un genre différent mais non moins personnel. Le livre est dédié à la mémoire de George Sand; on trouve, en effet, dans l’amour profond de la nature qui y éclate à chaque vers, dans la recherche de la forme, bien des points de contact entre le poète et le romancier. On trouvera dans les Brandes, des qualités de grâce et de légèreté que ne soupçonneraient pas ceux qui ne connaissent de M. Rollinat que ces terribles cauchemars, qu’on appelle les Névroses.

(…)

Philippe Gille.

 

 

Remarque de Régis Crosnier :

– 1 – Philippe Gille (né le 10 décembre 1831 à Paris, décédé le 19 mars 1901 à Paris) est un critique littéraire et artistique, auteur dramatique et librettiste. Il a été élu à l’Académie des Beaux-arts en 1899 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb122040509). En tant que journaliste, il a aussi écrit sous le pseudonyme « Le Masque de Fer » (https://cths.fr/an/savant.php?id=121866).

– 2 – À la place de « entre le poète et le romancier », il faut bien évidemment lire « entre le poète et la romancière ».