Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

La Jeune France

1er février 1883

Pages 621 à 626.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

(page 621) (…)

LES NÉVROSES

I

L’ALLÉE DE PEUPLIERS

(…)

(page 622) : suite du poème

(page 623) : fin du poème

II

L’HOROSCOPE

(…)

(page 624) : fin du poème

III

LE VAL DES MARGUERITES

(…)

(page 625) : suite du poème

(page 626) : fin du poème

Maurice ROLLINAT (1)

 

(1) Nos lecteurs ont pu trouver étonnant que le seul journal où, depuis cinq années, Maurice Rollinat ait publié ses vers, soit aussi le seul qui n’ait point parlé du poète, au milieu du beau tapage qu’on lui a fait. Nous connaissons depuis longtemps et nous aimons le grand talent de Rollinat : il nous a semblé pourtant qu’il était bon d’attendre la publication d’un livre pour parler de ce livre. Les Névroses vont paraître : en voici plusieurs pièces inédites. On y trouvera ce sens profond de la nature, ce culte passionné de la vie des choses, qualités maîtresses de ce poète si sottement embrigadé dans le troupeau galeux des naturalistes et des macabres. Au moment de livrer la grande bataille, que Rollinat reçoive ici, au nom des collaborateurs de la Jeune France (et, j’ose le dire, au nom de ses lecteurs), la cordiale poignée de main que mérite un pareil artiste, si pur, si sincère et si dévotement agenouillé dans l’étrange et magnifique chapelle de son art.

La prochaine livraison de la Jeune France contiendra une étude complète sur le poète des Névroses.

A. A.

 

 

Remarques de Régis Crosnier :

– 1 – « A.A. » sont les initiales d’Albert Allenet, rédacteur en chef de la revue.

– 2 – Dans la première phrase, Albert Allenet évoque les poèmes de Maurice Rollinat, publiés depuis cinq ans dans La Jeune France. Avant ce numéro, dix poèmes avaient été publiés : « Les Rocs » (n° 4 du 1er août 1878, page 150) ; « Ballade de l’arc-en-ciel d’automne » (n° 22 du 1er février 1880, pages 390 et 391) ; « Chopin » (n° 24 du 1er avril 1880, pages 473 à 475) ; « Les Agonies lentes » (n° 28 du 1er août 1880, pages 185 à 187) ; « La Chimère » (n° 31 du 1er novembre 1880, pages 326 et 327) ; « Les Serpents » (n° 37 du 1er mai 1881, pages 38 à 40) ; « Villanelle du Diable » (n° 39 du 1er juillet 1881, pages 131 et 132) ; « Les Plaintes » (le 1er mai 1882, pages 51 à 53) ; « Les Prunelles » et « Jalousie féline » (le 1er décembre 1882, pages 494 à 496).

– 3 – Albert Allenet écrit : « Nous connaissons depuis longtemps et nous aimons le grand talent de Rollinat ». Lorsqu’il fera une longue présentation de la réédition de Dans les Brandes, dans La Jeune France du 1er septembre 1883, rubrique Bulletin bibliographique, page 318, il consacrera la première moitié de l’article à ses souvenirs personnels lorsqu’en 1876 il rencontra Maurice Rollinat.

– 4 – Pour terminer, l’auteur annonce dans une « prochaine livraison de la Jeune France », « une étude complète sur le poète des Névroses. » Dans le numéro du 1er mars 1883, pages 671 à 677, figurera un article de Maurice Barrès intitulé Les Hommes de La Jeune France – Maurice Rollinat. L’auteur âgé de vingt ans, commencera son article par une description de Maurice Rollinat disant et chantant ses poèmes, puis viendront des généralités et une présentation des Névroses avec des commentaires de plus en plus négatifs.