Cet enfant je l’ai vu naître,
Dans ma tête un certain soir,
Quand, derrière ma fenêtre,
Se dressait le désespoir.

Mon âme était prisonnière,
D’un avenir incertain ;
Se dressait une barrière,
Assombrissant mon destin.

Je l’accueillais, sans connaître,
L’étendue de son pouvoir,
Mais je dus vite admettre,
Qu’il était d’un grand savoir.

Me donnant la direction,
Je finis par entrevoir,
Toutes mes hésitations ;
Alors ! Je repris espoir.

Espoir ! sans toi que deviendraient
Tant d’êtres qui ne veulent déchoir.