Est-il besoin de parler d’amour
quand il est vous-même,
qu’il vit à chaque seconde,
À votre cadence.
Chaque mot de mes poèmes en est imbibé,
est l’essence de sa beauté
alors que les loups déambulent,
que les sorciers s’agitent
autour du château de mes angoisses
ou que ma lanterne sourde
saute aux quatre coins de l’infini.
Ce double de moi qui tâtonne afin de connaître
qui a préludé à ma naissance ;
que mes animaux grotesques ou familiers,
que mes miroirs déformants ou gratifiants
que mes visions de statues stratifiées dans le temps,
en un mot que toutes mes panoplies poétiques
se bousculent au bout de mes doigts.

On distingue que l’amour surnage
dans son parfum de pérennité.