PAPILLON
C’est un papillon blanc qui passe
Éclatant diamant sur champ vert
De gauche à droite il fuit dans l’air
Comme un instant d’amour fugace
Fulgurance d’une pensée
A-t-il filé à tout jamais ?
Le revoilà. Est-ce le même
Ou bien quelqu’un d’autre qui m’aime ?
Ou tout juste un trait de lumière
Sur la trace de mes chimères
Dans les abysses du passé ?
C’est un papillon blanc qui passe
Emportant la pensée fugace
Baiser sur des lèvres frôlées
Un trait de lumière dans l’espace
Qui ne reviendra plus jamais
Adieu mes folles revenantes.
Laissez la magicienne en paix
Fuyez, hordes lancinantes
Laissez rouler le char des ans
Allégé des impurs trésors
Sur l’horizon azur et or
Que dansent les papillons blancs
Thérèse PLANIOL
Château de Saint-Senoch
37600 Varennes
Thérèse PLANIOL a choisi sa vocation médicale à l’âge de douze ans. Professeur agrégé à Paris, professeur et chef de service au CHU de Tours, spécialiste en médecine nucléaire et ultrasons, chercheur de renommée mondiale, Thérèse PLANIOL a retrouvé lorsqu’elle s’est retirée, l’âme de poète de son enfance, son goût de la nature, ses riches souvenirs d’enfance, dont elle nous fait part dans « Une femme, un destin », livre qui retrace sa vie. Ses poèmes sont autant de réflexion sur le temps qui passe et sur le questionnement de la mort. La fondation Thérèse et René PLANIOL vient d’être reconnue d’utilité publique (JO du 2 février 2005). Cette fondation pour l’exploration du cerveau aide notamment les jeunes chercheurs par l’attribution de bourses et délivrera un prix annuel portant le nom de Thérèse PLANIOL.
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