FIANCÉE DE LA MER
Le chant de la cigale,
Brise soudain le charme,
De l’arrêt sur l’image,
Quand mes yeux vers le large,
Partent pour l’aventure,
Le vent dans ma chevelure,
Caresse d’un revers de souffle,
Sa douce brise sur ma bouche.
Mutante étoile de mer,
Aspirée par la lumière,
Me love dans une lame,
Qui déferle vers le large,
Ce soir R.V. au Phare des Baleines,
À l’Île de Ré sacrée reine,
Dans le coffre-fort d’un rocher,
De la mer je suis fiancée.
Un vaisseau géant surgit,
De 74 canons, dressé en ennemi,
Assiégeant la citadelle de VAUBAN,
Les pirates plongent rapportant,
Le butin sur le pont, le hisse,
L’étoile de mer se glisse,
Les flibustiers reculent émerveillés,
La fiancée de la mer s’est transformée.
Le chant de la cigale se fait strident,
Le rêve passe dans le firmament,
Les roses trémières aux vives couleurs,
Se penchent vers moi d’un geste m’effleurent,
D’un petit clin d’œil rassurent mon âme,
J’aime en moi posséder cette flamme,
Partir loin vers d’autres pays,
Là où les chimères n’ont pas d’interdit.
15 août 2003
Françoise PILLET
Poème écrit lors d’un long week-end à la Rochelle et l’Île de Ré, en compagnie de José.
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