LE VIEUX PIERROT
Le vieux Pierrot nous a quittés
Et nul n’a pu le retenir
Des hommes, il a fui l’avenir
De toutes peines, acquitté
Vers quelles régions est-il parti
Voit-il venir les matins clairs
Le soir venu, sent-il les airs ?
Lui qui prenait, pour moi, parti.
De tes abois, à jamais plus
De Dijon, marqueras la place
De ma main, chercheras la trace
Pour avoir des caresses en plus.
Heureux ami, fais tes gambades
Reconnais tes nouvelles rues
Et là-haut le chemin des nues
Je reste seul, pour mes ballades.
Extrait de « Poèmes épars »
Gaby PÉRONNET
TOURS
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