toutes les réponses que tu cherches
Ou qui s’en rapprochent,

Soient l’exercice des tiens,

Que tu allaites en secret,

Toute envie de regretter,

Tombe sous le charme à venir
De notre harmonie,
Comètes incluses,

De tes mouvements qui m’ensorcèlent,
De tes infinis déplacements,
De tes paupières qui semblent
À chaque instant recréer le Monde
Comme on se redécouvre à chaque pousse !

Maintenant que je te vois partout,
Que tu ouvres ta bouche
Pour que j’y voie le spectacle de la mer,

Tant d’immensité qui bouge,
J’ai des envies de profondeur,

Remettre en cause l’absolu du noir
Parce que tu existes,
Parce que je ne sais pas
Ce que tu vas faire,
Parce que tu mûris sans cesse
En hommage à tout ce qui a déjà été créé,
Parce qu’en invention inachevée,
Tu continues à inventer,
Tu as réussi à faire en sorte
Que les choses te bordent, te servent,
Que les animaux te suivent ou te respectent,
Tu laisses l’outrance à la jeunesse,
Tu lui préfères l’indéfini
Et privilégies même la sensation des grands échecs,
Là où tout redevient imaginable,
Je veux dire possible,

Octobre 2005