LA MORT
Cette absence de vie qu’on appelle la mort
Ne serait-ce simplement que l’envers du décor
Il y aurait des soleils, il y aurait des jardins
Et les jours couleraient comme des lendemains
Nous serions lumière et nous serions la vie
Dansant et voguant par delà l’infini
De nos corps décharnés nous aurions fait le deuil
Et quitté à jamais la toile du linceul
Regarde dans mes yeux, tu y verras mon âme
Le dernier de mes souffles attisera la flamme
Je serai près de toi bien plus que tu le crois
Dans chacun de tes gestes et tes chemins de croix
Écoute dans le silence cette voix en dedans
Tu es riche de ça, habité et vivant
Et si un jour tu meurs comme meurent les chiens
Je viendrai te chercher, te montrer le chemin
Patricia LE MARCHAND
Rennes (35)
Patricia LE MARCHAND a obtenu pour ce poème en 2005, le troisième prix au concours annuel de poésie DIANA (Belgique). Elle a publié chez Publibook un recueil de poèmes intitulé « Voyage intérieur d’une femme ».
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