LA FIN DU JOUR
Quand le jour à force de labeur
Vient chercher son repos dans la nuit
Son bleu se teinte de gris et se meurt
Par delà l’horizon, son ami.
L’Astre resplendissant qui au matin
Fièrement commençait sa ronde
Décline lentement et s’éteint
Pour une nuit profonde.
Du champ retourné pour les semailles
Une vapeur légère se lève
L’homme heureux de son travail
S’en va retrouver ses rêves
Il y a dans l’air un parfum de mélancolie
La fuite du temps jamais ne s’arrête
Déjà le crépuscule de son voile gris
Enveloppe mes pensées les plus secrètes.
Des chaumières isolées l’on entend encore
Quelques cris d’enfants jouant
Prolongeant ainsi le jour qui se colore
Avant de rentrer et de s’endormir en rêvant
Au loin quelques chiens aboient
Puis le silence se fait pesant
Les biches et les cerfs sont aux abois
Quand la pénombre de son aile les surprend.
Là où mes regards se posent
L’horizon absorbe l’Astre fuyant
Le ciel se teinte de rose
Et la nuit s’annonce dans ce décor flamboyant
L’ombre peu à peu étend son voile
Une autre vie s’éveille à la nuit
Pauvre badaud, le nez dans les étoiles
Je souris à la lune qui s’ennuie.
04/11/02
Roland LAURENT
38, rue Yves Montand
Les grandes terrasses
01000 Bourg-en-Bresse
Courriel : r.laurent01@wanadoo.fr
J’ai 57 ans, je suis agent administratif dans la grande distribution, j’aime un peu tout ce qui touche aux mots, et depuis des années je dépose avec ma plume mes états d’âme, sans prétention. Je m’essaie aussi sur de petites histoires. Mon premier recueil a vu le jour il y a deux ans, en fait c’est ma fille qui a eu la bonne idée de faire éditer mes poèmes en cachette et me les offrir pour la fête des pères. Mes auteurs préférés sont Lamartine, Maurice Rollinat, pour ne citer qu’eux.
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