Le temps sépare nos mains,
La nuit poursuit ton ombre
Dans un rêve sans fin
Sur ma fenêtre qui sombre
Dans le mouchoir du ciel
Où le coton des nuages
S’imbibe de sang et de soleil
Pour un autre voyage.

Profonde est ton absence
Qui s’endort à ma porte
Essuyant le silence
De ma solitude morte.

J’aime ces enfants
À longues chevelures d’or
Aux espoirs de folies
Qui fabriquent des mots
Et veulent tout te dire
Dans un dernier sourire.