CE MATIN OÙ J’AI BU LE SOLEIL…
Ce matin où j’ai bu le soleil
Seul nectar qui me rappelle la sève de tes lèvres
      Et la sensation de ta peau contre la mienne
      Ce matin où j’ai bu le soleil
      Pour être une dernière fois ivre de toi
Ce matin où je restais là, immobile
      Vide de tout mon corps, inutile
      Regard plongé au loin mais qui ne voyait rien
      Ce matin où tout était recouvert d’un voile
      Troubles, les formes devenaient vagues et molles
      Plus rien n’avait d’importance
      Seulement ce bout de toi
      Qui nageait dans ma tête
Ce matin où je pensais à toi
      A duré toute une journée
Extrait de « Caresse de la Paresse ».
Nicolas FLEUROT
(78)
        24 ans
        Site Internet : http://www.webzinemaker.com/fleurot/
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