À la chaleur d’un feu de bois
Réchauffons nos coeurs appauvris
Car au-delà du carquois
Siffle la flèche, vive amie,
Jusqu’au soleil, vers toi ;
À la chaleur d’un feu de bois.

À l’odeur de l’automne
Arpentons lentement les terrains
Car tout ce qui tonne
Ne ressemble pas au lapin
La crosse sera-t-elle la bonne ?
À l’odeur de l’automne.

À la lueur d’une chandelle
Imaginons les corps absents
Qui s’éparpillent de plus belle
Entre les fumées d’encens
Et s’enlacent, car si frêles ;
À la lueur d’une chandelle.

À l’heure qui te convient
Interpelle le bonheur
Heureux seront les tiens
De te peindre un quart d’heure
Et de lire ton parchemin ;
À l’heure qui te convient.

À l’oratoire boisé
Assois-toi simplement
Près du ciel appuyé ;
L’immense Cheval blanc
Galope sur l’épée,
À l’oratoire boisé.

© Le 28 novembre 2005, Beatae Mariae de Oratorio.

Melle Aldine DUBREUIL

La Porterie du Loroux,
49390 Vernantes