C’est un jour d’hiver morne et pluvieux.
Dans les prés, le vert semble plus sombre.
Ici nous avons encore la nature et nos vieux,
Ailleurs le gris du ciel colle aux âmes qui sombrent.

Pas de sérénité dans le cœur de l’humain !
Depuis si longtemps détaché de mère nature,
Il a oublié toutes ses amours obscures.
Ses haines plus fortes le mènent toujours trop loin…

Oublier ce que nous avons été naguère,
Des choses informes ainsi que de vils rampants,
Tout au plus un amas grouillant de poussière,
Ne nous permet plus d’apercevoir la lumière,
Celle qui survit au fond du regard des enfants,
Celle qui transforme en soleil toutes nos misères.

Nous laissons la raison à la télévision,
Nos tendres passions à de virtuelles conceptions.
Cependant dehors le ciel est encore si bleu,
Qu’il est encore temps de redevenir heureux !