JUSTESSE ASSERTIVE
Ce n’est pas en décongestionnant les mots
Qu’on parvient à la justesse assertive de l’esprit
Ce n’est pas en comprimant les voies tonitruantes
Qu’on déplume les ruines aux accords des allitérations
Ce n’est pas en faisant foi aux nomenclatures numéraires
Que les glaïeuls et les labyrinthes s’extasient en descendant
Dans les lagunes du désordre
Ce n’est pas ce n’est nullement pas en décongestionnant les ministères
Que les gouvernements aristocratiques démonstratifs et démon-cratiques
Cesseront de ligoter les biens publics désapprendront l’apprentissage du
désapprentissage
Attendons de voir au rebord du revoir
Nous marchons à l’avantage des monts quand avec Rythme, rime rime...
Nous moissonnons, les caravanes de brancardiers, à l’adversité des
sons... faites votre choix : Avocatiers...
Ici compression numérique et dépression satirique commande conviviale
Franchissement audiophile...
Configurons les enceintes lunaires
Fort heureux de combiner artères et antivibratoires visuelles
Aux monocoques télévisuelles...
Thésaurisons les disciplinaires fortunes hospitaliers à l’entame indemne
Du savoir Commandement bienveillant
Fortune, espoir, parole, enseignement...
Insolence ou lumière des mâts la menace éructe des soupçons.
Bienheureux, Père, Langue de bois conseillers, Perfide raison réponds...
Voûtes délabrées Compagnies empierrées ne ménagent aucun effort
Sensations glaciales aux Pommes d’or...
Au détour de l’Amour au tournant explosif
À quelque encablure des mots tabulaires scripturaires voyagent
Sur ton cœur en furie ô fleuve
Que diras-tu à la transhumance des crayons sortant de la dispute des amants
Vers les mausolées abracadabrantesques Vers la sempiternelle exclusion des
symboles
consonantiques !
Mathématique de l’esprit adverbial l’on ne saurait cacher longtemps
Les mots francophones du discours poétique du discours charismatique
Tel l’ange de Cocteau Jean corrigeant la dictée de l’homme tourné vers
les lustres cabales de la solitude de la sempiternelle litanie de la Patrie
Que dira-t-il en ce jour vieux jeux ! L’amour s’invente aux
précipices des palabres de Guéré mon guéret. Près de toi MON CŒUR vivra et
survivra. Près de toi Mademoiselle bellement belle j’organiserai les danses
juxtapolaires de l’ère tertiaire
De notre mère Ô fiancée Tu sais les belles filles sont jeunes toujours jeunes
À la déforestation de l’absurde !
Gabriel HAIPAM
BP 4353 DOUALA
Tél. : 237 612 88 80
CAMEROUN
Né vers 1979, Gabriel HAIPAM est un jeune poète Camerounais auteur de deux recueils de poèmes, intitulés « L’Univers des vers » et « Si la Parole ne meurt… Elle demeure solitaire », publiés en France, chez Manuscrit.com. Il prépare en ce moment une Maîtrise en Lettres françaises et francophones, à l’Université de DOUALA.
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