Tout d’abord, je voudrais vous demander de bien vouloir excuser l’absence de Monsieur Tolochard, l’adjoint chargé des Affaires Culturelles à la ville de Tours et remercier Madame Réault-Crosnier de tout le travail qu'elle a effectué pour que la poésie devienne l’affaire du plus grand nombre.

Vous avez été sûrement l’une des premières au niveau de la ville de Tours, à prendre à bras-le-corps la manifestation du Printemps des Poètes. Cette année, c’est la huitième édition. Le Directeur artistique, c’est Monsieur Jean-Pierre Siméon. Comme vous l’avez dit, le thème de cette année, c’est le chant des villes et dans les objectifs de Monsieur Jean-Pierre Siméon, quelque chose qui, je crois, est notre préoccupation à tous, c’est que la poésie ne soit pas l’affaire d’une élite mais qu’elle devienne le bien de tous.

Vous avez pris un angle d’attaque particulier. Il y a la poésie à lire, la poésie à dire, la poésie à écouter, et vous, vous avez pris la poésie à écrire. La poésie utilise un matériau qui est à la portée de tous. Ce sont les mots mais il faut arriver à les apprivoiser et je crois que tous ceux qui ont produit des textes soit par des rencontres soit par une sensibilité personnelle, ont appris à apprivoiser ces mots, et je trouve qu’il est très important de les communiquer et de montrer que l’on peut prendre un crayon et puis communiquer.

Des mots qui sont affaire d’émotion, affaire de révolte, affaire d’amour, je crois qu’on trouve tout ceci dans les textes. Vous avez donné la parole aux enfants et puis la poésie accompagne tout autour de la vie et le travail que vous conduisez, suit complètement la démarche du Printemps des Poètes sur la ville de Tours et je vous remercie beaucoup de votre action.