Un paysage lourd comme le vent d’automne
esquisse dans le soir l’Ombre d’un Personnage
en haillons de Costume,
au Masque triste où nage
l’écho d’un pur visage où le rire détonne
comme une Œuvre posthume.
Un paysage dur comme un jour de l’été
esquisse dans le soir le vol pur d’un corbeau.
L’ombre de l’horizon
ressuscite un corps – beau
comme la mort d’un dieu. – Le vin froid du Léthé
enivre la prison.
Un paysage lent comme l’âme où dérivent
les souvenirs futurs des instants en partance
pour d’absentes mémoires
où meurt sans importance
ce qui fut de nous… - L’hiver, les Poètes écrivent
leurs tendancieux grimoires…
Extrait de « CORPUS POETICUM » (p. 39)
Christian BOUCHAIN
12, rue de l’Avenir
93800 ÉPINAY-SUR-SEINE
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