Le sable m’a appris
Que son grain savait
Celui de ta peau
J’ai voulu le garder
Serré au creux de mon poing
Mais mes doigts se sont ouverts
Et il a coulé de ma main
L’eau m’a murmuré avoir
Souvenance de la forme gracile
De ton corps et de l’orbe parfaite
De ton sein recouvert
De ta chevelure fauve
J’ai alors glissé ma main au partage
Des courants sous les rides de l’eau.
Ils parlaient de toi
Mais ils ont gardé leur secret.
Je me suis adressé au vent
Qui chantait une musique
Dont le timbre était celui
De ta voix.
Mais le vent filait emportant
Les nuages qui lavaient le ciel
De toute trace et je n’ai
Pas pu le retenir.
Alors j’ai couru sur la plage
Et j’ai tendu les bras vers le sable
La mer et le vent
Mais je n’ai étreint
Que le néant.
Michel MARTIN
29, rue Raymond Paumier
91230 Montgeron
Récompenses : Prix Cesare PAVESE 2002 (Italie), prix Clément MAROT 2003, prix France Poésie 2003, Grand Prix International du Conte (Biscarosse) 2003, 3ème Prix des Amis du livre et de la SAPE 2003, Médaille de Vermeil de Poésie de l’Académie Internationale de Lutèce 2003, 3ème Prix de Poésie de Langue Étrangère Académie Internationale IL CONVIVIO (Messine, Italie), Prix de Luynes (Aix-en-Provence), deux fois Lauréat au Concours France Poésie, 3ème Prix Concours Sites et paysages de France (Office du Tourisme et les Poètes de l’Amitié de Dijon), 3ème Prix au Concours International de Poésie Médaille Contemporaine Française (2003).
Michel MARTIN au Mur de poésie de Tours 2005.
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