Par quel vent heureux
nous, pauvres mortels,
écrivons des poèmes,
fredonnons des chansons ?
Les siècles s’écroulent
la pensée seule reste immortelle
et les vers en gestation,
la poésie en soi-même.
Oui, de quel vent heureux
Éprouve-t-on la douce caresse ?
De quel pays vient-il, ce vent ?
De quel ciel profond,
en quête de création, en quête de richesse
de ces instants heureux
de tous ces doux battements :
prendre et de remplir
une page nouvelle et longue
Se laisser aller en face de l’inconnu.
Accepter,
refuser entre réel et irréel.
Savoir donner des sons
et des lumières.
Vera KITOVA
Poète de l’Union Mondiale des écrivains médecins (Bulgarie).
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