ZMIERCH
Wiatr
Zmiana wskazówek barometru
Przynosi niepokój snu
Budząc się pluca
napełniasz
Westchnieniem, które rozredzając
Samotność
Dostarcza krwi radość
tlenu
jak rybom wody.
Bo oto drzewa
kołysane sprężystością
konarów
pękają nagle
Korzeniami rozrywając
darń
A trzaskający pień oznajmia
światu
Brutalność
przyrody.
Skorupa ziemi zalewa cialo
tętniącą
czerwienią poddając sile
powietrza czas morskiej próby
Chybotliwy lot nurkującej
mewy
Wyrywa z cielska Bałtyku błysk
rubiej łuski
Stalowy cień okrętu
Przecina horyzont bezlitosnym
Uderzeniem śruby.
Jak taran burzący mury
twierdz
Gniew Neptuna zamienia piekło
Wulkanicznego popiołu dna
W rozwściezoną
pianę
Zmierzch
Czerwonym suknem zachodzącego słońca
Łagodnie opatruje ranę.
Zbigniew JABŁOŃSKI
Ce poète de l’Union Mondiale des Écrivains Médecins est né en 1940 dans un petit village, Szwelice, en Pologne. Il devient membre de l’Académie de médecine de Gdańsk en 1963. Actuellement il est médecin spécialiste en médecine interne et homéopathe. Il a publié des poèmes et articles à la radio, à la télévision et dans de nombreux journaux et périodiques polonais. Un ensemble de ses poèmes et chansons est publié par l’Union des Écrivains Médecins Polonais dont il est membre depuis 1992. Il a écrit et publié sept livres de poèmes et une nouvelle.
THE TWILIGHT
The wind
The change of barometer hands
Brings the anxiety of dream
Waking up you fill your lungs
By sigh which thins the loneless
Supplies blood with joy of oxygen
like water for fish
Because there are tress
Swinging by elastickness of branches
Crockes suddenly rending the floor by roots
And craching trunk announcers the world
The brutality of nature
The shell of the earth
Floods the body pulsing with redness
Giving up under the force of air
The time of the sea trial
Shaky flight of a diving sea-gull
Pulls out from the flesh of Baltic
The glare of fish scale
Steel shadow of the ship
Cuts the horizon by merciless stroke of the screw
Like a bar destroying walls of citadels
Neptune’s anger changes the hell of volcano ashes of
Bottom into furious froth
The twilight by the red cloth of setting sun
Is gently dressing the wound
LE CRÉPUSCULE
Le vent
Le changement des aiguilles du baromètre
Apporte l’anxiété du rêve
Au réveil vous emplissez vos poumons
De la vue qui éclaircit la solitude
Nourrit le sang avec la joie de l’oxygène
Comme l’eau pour les poissons
Car il y a la tresse
Qui se balance par l’élasticité des branches,
Craque soudain déchirant le sol par ses racines
Et le tronc fendu annonce le monde
La brutalité de la nature
L’écorce terrestre
Inonde le corps de pulsations et de rougeur
S’élevant sous la force de l’air
Le temps du jugement de la mer
Le vol frissonnant d’un plongeon de mouette
Jaillit de la chair de la Baltique
Le coup d’œil d’un requin
L’ombre d’acier d’un bateau
Coupe l’horizon par le choc sans merci de l’hélice
Comme une barrière détruisant les murs des citadelles
La colère de Neptune change l’enfer des cendres d’un
volcan
En écume furieuse
Le crépuscule en vêtement rouge de coucher de soleil
Habille la blessure en douceur
Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER à partir de la version anglaise
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