"Mur de poésie de Tours" 2005

Membres de l’ "Union Mondiale des Écrivains Médecins"

 

STELE CĂZĂTOARE

 

Lin ziua îşi ridică, spre depărtări, tiptil,
Cu fal
ă-mpărătească, aripile-n chindie
Şi-n locu-i, peste lume, cu-o teamă de copil,
Ca p
ărul tău de neagră, regina-noapte-nvie.

Şi stele dragi presară în calea ei astrală,
Mii candele pl
ăpânde, la care rugi fierbinţi
Îndr
ăgostiţii-nalţă, pe când, cu fruntea pală,
P
ăcatele poeţii şi le deplâng cuminţi.

O ! frumuseţi din haos, buchete de lumină,
În lini
ştile voastre păstraţi secrete sute ?
De ce firavul « Ast
ăzi », trist, după « Ieri » suspină ?
Poate-o vom
şti vreodată, acuma sunteţi mute.

Când noaptea se destramă, atunci eu totuşi ştiu
C
ă negrelor ei unde în păru-ţi le-or sta bine.
Iar stelele ce cad, sper pentru mine, viu,
În ochii t
ăi iubiţi să licăre, rubine.

 

Docteur Gheorghe-Eugeniu BUCUR

Bucarest, boulevard Ion Mihalache
N° 113, bloc 11, Sc.A, ét. 8, ap. 40, sector 1,
011177

 

Médecin spécialiste en hygiène scolaire, responsable de la médecine et hygiène scolaires de la ville de Bucarest, auteur d’un récent volume de poésies (plus de 350 pages) intitulé « Le roi-cerf avec cornes d’or ». Le Docteur Gheorghe-Eugeniu BUCUR est membre de la société des Médecins Écrivains et publicistes de Roumanie.

 

LES ÉTOILES QUI TOMBENT

 

Nonchalamment se lèvent les ailes du jour couchant,
Avec grandeur royale errant vers rives lointaines.
Et sur le monde se glisse, remplie d’une peur d’enfant,
Comme tes cheveux si noirs, la fraîche nuit, ma reine.

Et chères étoiles parsemées dans leur chemin astral,
De mille vraies veilleuses, auxquelles les amoureux
Élèvent de chaudes prières ; et les poètes du mal,
En effaçant les larmes, de leurs fautes font l’aveu.

Ô ! belles splendeurs du chaos, bouquets de lumières,
Cachez-vous quelque chose dans vos silences nets ?
Aujourd’hui, le faible suit le cru Hier ?
Nous le saurons, peut-être, maintenant vous êtes muettes.

Quand la nuit s’efface je sais, pourtant qu’alors
Ses ténébreuses ondes dans tes cheveux reposent ;
Et les étoiles qui tombent pour moi brillent comme l’or,
Dans tes yeux chéris, espérer, ah ! j’ose.