Il parle avec une fleur, belle et toute ensoleillée
Elle t’effleure de bien belles pensées sonorisées
Ses yeux bleu pâle à n’y rien voir forment des vers
Et ce baume qui t’arrose sera le véritable repère,
D’un écho rangé dans le bas-fond irisé de toi-même
Déjà cintré de ce mal vaporeux, lui qui nous freine
Voilà que le répit s’enlise, la mare guérit, te baigne
Puis, en quatre temps trois mouvements, te saigne
De cette encre rouge clair que tu n’avais pas volée
Et cette craie en corolle écrit sans thèmes censurés

L’œil est poète ocré, fort, fier et rarement très sage,
Car la sagesse qui est d’or titille en silence, volage
Elle qui chasse termites et insectes aux pédoncules
Est née nue, farfelue, d’un halo espacé d’une virgule
La fleur qui l’aida, lia rivières aux pierres rarissimes
Elle, qui sait aimer rocailles, mots de l’esprit et rimes,
Fait boule de neige et déprime vers la nuit, cet abysse
Il lui lit là, ces quelques lignes immortelles et lisses
Sa venue appela vent de pétales peinards, sismiques
Et ce bouquet reste ému, gainé et tellement romantique !