Une brise légère frémit le feuillage,
Suave parfum, titillant d’heureuses pensées ;
C’est dans cet éden là, au milieu des ramages,
Que nos deux cœurs s’unirent, aujourd’hui à jamais.

Nous puisions dans le ciel, regardant les étoiles,
Comme pourrait le faire l’horoscope devin,
Ou l’artiste amoureux, en peignant sur la toile,
Toute l’offrande offerte par l’avenir divin.

Ce n’est pas qu’un amour, c’est plus puissant encore ;
Un lien indissoluble que seul l’Ange connaît,
Et que ne pourraient rompre, ni la vie, ni la mort.
Dans nos âmes fécondes vit l’immortalité.

Nous poursuivrons le chemin, sans jamais dire adieu,
Mains liées par nos mains, ne craignant les obstacles,
Nous faisons le serment de nous lier à Dieu,
Promettant au Seigneur de nous rendre au cénacle