"Mur de poésie de Tours" 2005

Poètes dont une rue de Tours porte le nom

 

LE BIBLIOPHILE

 

La reliure du livre est un grillage doré qui retient prisonniers des cacatoès aux mille couleurs, des bateaux dont les voiles sont des timbres-poste, des sultanes qui ont des paradis sur la tête pour montrer qu’elles sont très riches. Le livre retient prisonnières des héroïnes qui sont très pauvres, des bateaux à vapeur qui sont très noirs et de pauvres moineaux gris. L’auteur est une tête prisonnière d’un grand mur blanc (je fais allusion au plastron de sa chemise).

 

Extrait de « Le Cornet à dés »

 

Max JACOB

(1876 - 1944)

 

Né à Quimper, cet écrivain est aussi un peintre renommé. C’est un précurseur du surréalisme avec « Le Cornet à dés ». Converti au catholicisme, il s’est retiré à Saint-Benoît-sur-Loire où il sera arrêté par la Gestapo. Il meurt quelques jours après au camp de Drancy.

Une rue de Tours Nord porte son nom.