LE CHANT DES LAUDES
Des montagnes, l’horizon se dévoile à l’aurore
Quand le feu du soleil l’embrase d’une gerbe !
Icône naturelle, et image du Verbe,
Qui voulut que le monde exaltât le Dieu fort.
La nature au matin, de louanges se dore :
Les gouttes de rosée en perles dans les herbes,
Les rires des enfants aux visages imberbes,
Et le chant des oiseaux qui s’accordent encore…
Mais le mal est en nous, voilà le grand mystère !
Que peut-on contempler dans l’ignoble misère ?
Voici l’homme - du métro. Tout le monde l’évite.
La femme, d’un mouchoir, lui caresse les lèvres ;
Elle y verse de l’eau, lui apaise sa fièvre.
La louange s’élève, un ange les visite.
Notz l’Abbé, août 2001
Extrait de « Poèmes de l’annonciade, sacrés et profanes »
Jean-François SOUBRIER
Poète berrichon
37, Notz l’Abbé, 36220 MARTIZAY
Courriel : jf.soubrier@wanadoo.fr
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