ARPÈGES DE LUMIÈRE
Dans le diamant noir de l’oppressante nuit
Les ombres de la terre attendent la lumière,
L’aube qui se dessine illumine sans bruit
Ce berceau de couleurs, embryon de mystère.
Le ciel se met en frais pour offrir aux regards
De délicats pastels en tendre symphonie,
Ou ce gris métallique habillé de brouillard
Qui nimbe l’océan de douce nostalgie.
Le maître de cet art avec maestria
Orchestre ces flambées aux subtiles nuances,
Comme une déferlante quand tonne ALLELUIA
Un essor d’allégresse envahir l’existence.
Que serait un décor épongeant le chagrin
Sans ce prisme magique éveillant toutes choses,
Comment teindre son cœur comme fleurs au jardin
Si l’univers dormait dans un lavis morose.
Paulette EVANNO
Poète du Cercle Littéraire André Druelle
Maison de Quartier de Caen-Venoix,
18, avenue des Chevaliers
14000 CAEN
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