FOSSE INFINIE
Un puits sans fin crie son nom dans une langueur fiévreuse
Il se penche pour écouter sa voix mielleuse
Et son crâne résonne de ses promesses
Il s’incline encore puis s’affaisse
Observant le trou béant
D’un oeil inquiétant
Il succombe,
Et tombe
Meurt
Meurt
…
Pleur
Pleur
Adieu
J’accomplis le vœu
Pour mon si morose ami
Faites que sa ténébreuse vie
Celle qui ne fut surchargée que de déboires
Trouve en sa chute son chaleureux échappatoire
Qui apparaît dans l’agonie incessante de la mort
Celle qui apaise l’esprit autant qu’elle ravage le corps
Samedi 26 janvier 2002
Pauline PRODHOMME
En première ES au lycée Balzac durant l’année scolaire 2001-2002.
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