OFFRANDES
À vos étranges dieux enchaînés dans la pierre
À vos temples offerts aux rides du volcan
À vos rizières bleues quand s’y baigne le ciel
Au soupir arrêté sur la lèvre des fleurs
À vos enfants dorés de soleil et d’amour…
J’apporte mes offrandes qui ne sont que des
mots !
Mes doigts sont malhabiles à tresser les
corbeilles
et le frangipanier déserte nos rivages !
Un seul parfum me reste
au bout de cette tige, que j’ai tant respiré,
et sur les murs fermés de nos maisons secrètes
le fil voluptueux prend des poses languides
où je crois retrouver l’esquisse d’une danse.
Avril 2000
Extrait de « Bali » (p. 13)
Arlette RIDEL
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
Page de présentation sur Internet : www.editions-le-roseau.com/A.Ridel.htm
Arlette RIDEL au Mur de poésie de Tours 2005.
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