Acidité des jours. Alacrité de la Nuit.
Au creux blanc de la neige ululent les nocturnes. Le
vide noir du jour stridule avec excès.
Des vagues d’arbres, crêtées d’écume de cris,
assaillent inlassablement la falaise abrupte du
Silence.
Désorientés, les Dieux abandonnent le Ciel et la
Terre : les Enfers les recueillent,
toute plume abolie...
Extrait de « CORPUS POETICUM », page 17
Christian BOUCHAIN
12, rue de l’Avenir
93800 ÉPINAY-SUR-SEINE
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