Lorsque le soir, tard, aux heures sans bruit,
J’épie, rêveur, la tombée de la nuit,
D’ébauches d’êtres et de choses sortent de l’oubli
Et reviennent, sans ordre, dans mon esprit.

Je vois alors percer, en souriant,
La brume épaisse de mes souvenirs errants,
La fascinante Muse enjouée et badine,
La fille de Jupiter et de Mulmasine.

Je vis avec elle en une vraie union
Car elle est la vraie source d’inspiration,
De toutes mes rêveries et de mes pensées,
De mes réflexions et de mes idées.

Ma Muse ramène dans mon être envoûté
La sérénité d’un beau ciel d’été,
Un désir violent de création,
De visions et de contemplations.

Comme une vraie maîtresse de l’amour enhardie,
Elle donne une impulsion à mon esprit.
Elle fait en sorte que mes idées abondent
Et que je m’adonne à des pensées profondes.