CZECZENIA
Gniecie grzbiet niewolnicze jarzmo caratu, komuny i Rosji.
Demon zła rozpala stos
śmierci.
Człowiek zmienia się w
drapieżnego wilka.
Więdnie zielona
gałązka oliwna.
Góry jęczą lamentem
boleści.
Rwące potoki opuchły
krwistą pianą.
Wyrastają krzyże
płaczącej brzozy.
Czają się zemstą
półksiężyce.
Przeraża żałobny
całun piekła nienawiści.
Umiera w niewoli dumny, wolny naród.
Zapomniano, że
człowiek ma duszę.
Świat obojętnie patrzy na kamienowanie
człowieka przez człowieka.
Pada ostani wąwóz obrony.
Pozostały jeszcze
skały Kaukazu jedyna ostoja wolności i walki do zwycięstwa.
Heroizm unicestwionego narodu wreszcie budzi uśpione
sumienia.
Spada życiodajny deszcz
nadziei i wzajemnym przebaczeniem zmywa grzechy przeszłości.
Pojawia się zarys
triumfalnego, tęczowego łuku wolności.
Mieczysław ŚMIAŁEK (Pologne)
Ce poète polonais de l’Union Mondiale des Écrivains Médecins est docteur en médecine et en pharmacie. Il est à la tête d’un laboratoire clinique de pharmacie neurologique dans un centre de recherche. Il est membre de l’Académie des Sciences à Warsaw, en Pologne. Il a développé sa création littéraire d’une manière traditionnelle et patriotique. Il a en particulier écrit de nombreux poèmes et est publié dans le livre annuel de l’Union Polonaise des Écrivains-Médecins.
LES TCHÉTCHÈNES
Le dos est opprimé par le joug de l’esclavage soit des
tsars soit du communisme soit de la Russie.
Le démon du mal met le feu au bûcher de la mort.
L’homme se transforme en loup féroce.
Il se fane, le rameau vert d’olivier.
Les montagnes gémissent, se lamentant sur leur douleur.
Des ruisseaux impétueux sont enflés d’écume sanglante.
Ils croissent, les croix des bouleaux pleureurs.
Ils couvent leur vengeance, les croissants.
Le linceul de deuil est horrifiant dans l’enfer de la
haine.
Il meurt en absence de liberté – ce peuple fier et libre.
On a oublié que l’homme avait une âme.
Le monde regarde avec indifférence comme un homme est
lapidé par un autre homme.
Il tombe – le dernier chemin creux que la défense avait
occupé.
Il y a encore les rocs du Caucase comme seul bastion de la
liberté et du combat jusqu’à la victoire.
L’héroïsme d’un peuple anéanti réveille enfin la
conscience endormie.
Tombe la pluie faisant don de vie et d’espoir, et pour
pardon mutuel, il lave les péchés du passé.
Alors apparaissent les contours de la trajectoire de l’arc-en-ciel
de la liberté.
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