"Mur de poésie de Tours" 2004

Membres de l'Union Mondiale des Écrivains Médecins

 

CZECZENIA

 

Gniecie grzbiet niewolnicze jarzmo caratu, komuny i Rosji.
Demon zła rozpala stos śmierci.
Człowiek zmienia się w drapieżnego wilka.
Więdnie zielona gałązka oliwna.
Góry jęczą lamentem boleści.
Rwące potoki opuchły krwistą pianą.
Wyrastają krzyże płaczącej brzozy.
Czają się zemstą półksiężyce.
Przeraża żałobny całun piekła nienawiści.
Umiera w niewoli dumny, wolny naród.
Zapomniano, że człowiek ma duszę.
Świat obojętnie patrzy na kamienowanie człowieka przez człowieka.

Pada ostani wąwóz obrony.
Pozostały jeszcze skały Kaukazu jedyna ostoja wolności i walki do zwycięstwa.
Heroizm unicestwionego narodu wreszcie budzi uśpione sumienia.
Spada życiodajny deszcz nadziei i wzajemnym przebaczeniem zmywa grzechy przeszłości.
Pojawia się zarys triumfalnego, tęczowego łuku wolności.

 

Mieczysław ŚMIAŁEK (Pologne)

 

Ce poète polonais de l’Union Mondiale des Écrivains Médecins est docteur en médecine et en pharmacie. Il est à la tête d’un laboratoire clinique de pharmacie neurologique dans un centre de recherche. Il est membre de l’Académie des Sciences à Warsaw, en Pologne. Il a développé sa création littéraire d’une manière traditionnelle et patriotique. Il a en particulier écrit de nombreux poèmes et est publié dans le livre annuel de l’Union Polonaise des Écrivains-Médecins.

 

LES TCHÉTCHÈNES

 

Le dos est opprimé par le joug de l’esclavage soit des tsars soit du communisme soit de la Russie.
Le démon du mal met le feu au bûcher de la mort.
L’homme se transforme en loup féroce.
Il se fane, le rameau vert d’olivier.
Les montagnes gémissent, se lamentant sur leur douleur.
Des ruisseaux impétueux sont enflés d’écume sanglante.
Ils croissent, les croix des bouleaux pleureurs.
Ils couvent leur vengeance, les croissants.
Le linceul de deuil est horrifiant dans l’enfer de la haine.
Il meurt en absence de liberté – ce peuple fier et libre.
On a oublié que l’homme avait une âme.
Le monde regarde avec indifférence comme un homme est lapidé par un autre homme.
Il tombe – le dernier chemin creux que la défense avait occupé.
Il y a encore les rocs du Caucase comme seul bastion de la liberté et du combat jusqu’à la victoire.
L’héroïsme d’un peuple anéanti réveille enfin la conscience endormie.
Tombe la pluie faisant don de vie et d’espoir, et pour pardon mutuel, il lave les péchés du passé.
Alors apparaissent les contours de la trajectoire de l’arc-en-ciel de la liberté.