IGUAZÚ - DAS GROSSE WASSER
Ein riesiges Rund ein ruhiger Fluss d i e zeigt sich im Nu es glitzern in Schönheit der Bruch der Erde ein Bild unsres Lebens ? dies Rund lässt uns schauen
David KÜNZLER |
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David KÜNZLER est né en 1933. Il a fait ses études de médecine puis est parti travailler quatre ans au Ghana (Afrique de l’Ouest). De 1973 à 1995 il a exercé la médecine générale à Hausen a/Albis. Depuis, il est retraité. Il se consacre à la peinture et au dessin depuis des années. Il écrit des poèmes depuis les années 1990.
IGUAZÚ – LA GRAND’EAU
Un cercle géant,
Insaisissable d’un seul regard
Un tout énorme
Mais partagé avec vivacité
En petits et grands
Une rivière tranquille
Étalée dans une large plaine
Une impression de douceur et de beauté
On ne pressent pas encore
La force impétueuse
Qui d’un coup abrupte se montre
Avec la chute dans l’abîme
D’une inconcevable violence
Les colonnes brillantes
Scintillent de toutes leurs beautés
Varient d’une seconde à l’autre
Tout en restant pareilles
Elles éclatent en vapeur
En myriade de gouttes
Comme si le diable
Faisait bouillir les eaux
Et puis s’enfuyait
Dans le brouillard
La rupture de la terre
D’une puissance immense
Fait naître un miracle
Pour les yeux comme le ciel
Un tout malgré l’éclatement
Où l’être humain se retrouve poussière
Telles les gouttes de l’écume
Et ressent un éternel va-et-vient
Chute, vaporisation, rassemblement
Une image de notre vie ?
Parfois un glissement
Quelquefois un mugissement
Pour tout un chacun comme un fleuve
Dispersé ou agité
Puis calmé, détendu
En temps des activités
Suivi de nouveau d’impuissance
Ce cercle nous fait voir
La multiplicité du monde
(traduction : Françoise VERREY BASS)
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