Avant qu’il ne vienne se décomposer sur le compost du temps passé, sucez l’instant, jusqu’à la moelle.

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Le bonheur est dans chaque goutte de pluie, comme dans l’eau pure et fraîche qui étanche votre soif.

Le bonheur est dans chaque rafale de vent, comme dans la brise sereine qui apaise les brûlures du jour.

Le bonheur est dans chaque éclat de soleil, comme dans la flamme qui délie les soirs d’hiver les membres gourds.

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Remerciez le Temps de vous laisser le temps de la souffrance, et remerciez l’Homme de vous donner l’art et la manière d’apaiser cette souffrance.

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Trésor inestimable : la conscience d’être.

 

Extrait de « Les dits trois » (page 72)

 

Claude RIOLAND

LOCHES (37)