Tu n’as pas vu que je changeais
Tu n’as pas vu que je sombrais
Pourtant tu vivais à mes côtés
Et jamais tu n’y pensais

J’étais là, taciturne, désabusée
Et rien ne t’alertait de ce qui m’arrivait
Jamais tu as voulu me demander
Pourquoi, chaque jour un peu plus je m’égarais…

J’avais beau parfois trouver un peu de joie
Alors je parlais trop et tu n’écoutais pas

Il est vrai que chez toi, le silence est roi
Et que rien ne paraît de ce que tu ressens
Ni grande joie ni petits sentiments
Crois-tu chacun comme toi ?

Moi, j’ai besoin d’entendre, de voir de comprendre
Enfin de m’exprimer et de tout partager…

Mais,

Tu ne discutes pas, tu dis je ne sais pas…
Et tu ne réponds pas à tout ce que j’attends…

Alors je suis peinée… et
Ne sais jamais comment te retrouver…

Il faudrait du courage et de la volonté
Surtout être deux
Et avoir le désir de tout recommencer !