"Mur de poésie de Tours" 2004

Poètes dont une rue de Tours porte le nom

 

À GUERNESEY

III

JEANNE FAIT SON ENTRÉE

Jeanne parle ; elle dit des choses qu’elle ignore ;
Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore,
À la nuée, aux fleurs, aux nids, au firmament,
À l’immense nature un doux gazouillement,
Tout un discours, profond peut-être, qu’elle achève
Par un sourire où flotte une âme, où tremble un rêve,
Murmure indistinct, vague, obscur, confus, brouillé,
Dieu, le bon vieux grand-père, écoute émerveillé.

 

Extrait de « L’art d’être grand-père »

 

Victor HUGO

(1802 - 1885)

 

Écrivain français né à Besançon, mort à Paris. C’est d’abord un poète classique et monarchiste (« Odes », 1822) puis un romantique (« Cromwell » en 1827, « Les Orientales » en 1829, « Hernani » en 1830. Il a écrit de très nombreux poèmes (« Les feuilles d’automne », « Les Chants du crépuscule », « Les Voix intérieures », « Les Rayons et les Ombres »), des pièces de théâtre (« Marion de Lorme », « Ruy Blas »), des romans historiques (« Notre Dame de Paris »). Vers la fin de sa vie, il écrit des poèmes satiriques (« Châtiments ») et lyriques (« Contemplations »), une épopée (« La Légende des siècles ») et deux romans (« Les Misérables », « Les Travailleurs de la mer »). Écrivain de renom, ses cendres ont été transférées au Panthéon.

Victor Hugo est venu à Tours en 1834 et a logé à l’hôtel de l’Europe, devant l’église Saint Julien. Il s’arrêta à nouveau à Tours, en 1843.

 

Une rue de Tours porte son nom, elle s’appelait précédemment Rue des Étudiants.