"Mur de poésie de Tours" 2004

Poètes dont une rue de Tours porte le nom

 

FRISSON DU RÉEL

 

C’est la nuit dans les jardins blêmes.
Les grands arbres sont consolés.
Passons, couple pur, étoilés
Ainsi que dans les vieux poèmes.

Sur un fût de marbre appuyés,
Nous dominons la sombre ville.
Une fenêtre, fleur tranquille,
Éclôt dans l’azur à nos pieds.

 

Extrait de « Pleureuses »

 

Henri BARBUSSE

(1874 - 1935)

 

Polémiste et romancier, Henri BARBUSSE a commencé ses débuts littéraires par un livre de poèmes composés entre 18 et 20 ans, « Pleureuses ». Il écrivit ensuite des romans dont « Le Feu », journal de guerre qui lui valut le prix Goncourt en 1916. Il revint de la guerre, lieutenant et internationaliste militant. Pacifiste, il milita à partir de 1920, en faveur du communisme. On lui doit de très nombreux livres dont « La lueur dans l’abîme », « Quelques coins de cœur », « Les bourreaux », « Zola », « Manifeste aux intellectuels »...

 

Une rue de Tours porte son nom.