Te souviens-tu du temps de notre adolescence,
Du temps déjà lointain de toutes nos insouciances,
Où nous consommions tout, même nos inconstances,
Et nous démontrions tant de nos arrogances ?

Te souviens-tu toujours, du goût de l’hydromel,
De la saveur sucrée, de la couleur du miel ?
Nous goûtions en ce temps chaque chanson nouvelle,
Nous vivions tous les deux, la jeunesse éternelle.

Te souviens-tu du temps de nos incertitudes,
Du temps de nos seize ans et de nos certitudes,
Du temps où nous voguions, le cœur en altitude,
Où nous comptions ensemble nos joies en multitude ?

Te souviens-tu dis-moi, des longues années passées,
De toutes ces années sans toi et sans passé ?
Nous vivions l’un sans l’autre une vie compassée,
Nous sentions les parfums des rêves ressassés.

Reprenons les chemins de notre adolescence,
Reprenons les chemins de toutes nos impatiences
Pour explorer encore d’autres effervescences
Et ressentir ensemble nos nouvelles essences.

Viens vers d’autres soleils, viens vers d’autres demains,
Ceux qui éclairent si bien nos meilleurs lendemains,
Viens avec moi courir sur les plus beaux chemins.
Voudrais-tu, un instant, me prendre par la main ?

Serge VINÇON,

Sénateur Maire
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