La lutte avec moi-même a commencé.
Devant moi toutes les portes se sont fermées.
J’ai essayé de toutes mes forces de marcher quelque part,
« the next step », seulement un pas, un seul pas.
Personne et rien ne m’ont offert
la chance de continuer ma vie.
Les couloirs étaient profonds et noirs
et menaient peut-être vers l’infini.
Sur une orbite définie dans l’espace,
j’avais perdu l’amour, j’avais perdu l’espoir,
j’avais perdu mes parents dans l’abîme.
Je regardais la vie avec les yeux de l’esprit
en méditant sur mon présent.
S’y cachaient des images de mon passé incandescent.
J’essayais « on line » de m’accrocher à la vie
pour vivre ne serait-ce qu’un instant ici.
Quelqu’un des profondeurs m’appelait
en me demandant le sacrifice suprême.
Un autre m’exhortait à renoncer à la seconde incertaine.
Quelqu’un m’appelait désespéré –
désespoir d’un temps oublié.
Braves gens, où allons-nous ?
Par où y a-t-il une porte,
une adresse, un mot de passe
pour y pénétrer malgré tout ?
Entrez sur les canaux à mes côtés !
Hélas, tout tombe en ruine,
si nous ne sauvons pas ce qui est beau.
La lutte doit cesser – d’ailleurs je voulais le silence.
Un silence venu des profondeurs, cristallin.
Un silence d’où transparaissent sur l’écran,
tour à tour, les solutions.