NOTRE CHAISE
Puisque nous ne pouvions partager « notre
chaise »
Démembrée elle meurt au supplice du feu…
Contemplant ce brasier, j’analyse le jeu
De ces flammes sans gêne agissant à leur aise.
Sa carcasse à présent se réincarne en braise
Dont les charbons ardents s’éteindront d’ici
peu
Tout en donnant naissance à la cendre gris-bleu
Héritière à son tour de la vive fournaise.
Salutaire élément, impalpable substance
Sous le pommier maudit « gâcheur de l’existence »
Ne vient point l’enrichir mais file avec le vent,
Camoufle son fruit mûr que je n’aurais dû
mordre
Et sans plaindre la dose aveugle le SERPENT.
L’AMOUR purifié domptera le désordre.
Paul COMTE
« Le Petit Nid »
7, rue des Barcarolles
66100 PERPIGNAN
82 ans, né à Tunis, Professeur (E.N.), Palmes Académiques, ancien combattant, engagé volontaire dans la ROYALE (Médaillé), membre actif (Groupe poétique du Roussillon, Jardin des poètes, École de la Loire, Ménestrels de France, Compagnon du CIPAF), maintes fois primé en Poésie Classique et Littérature.
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