LES CAVALIERS DE L’APOCALYPSE
Comme un antique émoi, venu du fond des Âges,
Chacun d’eux trois, montant un fougueux coursier
noir,
A répandu l’effroi d’une nuit sans espoir,
Faisant trembler les Cieux au fracas des orages...
Guerre, Famine et Mort exercent leurs ravages,
Perçant le genre humain, séché de
désespoir ;
Quand aux feux du matin, se mêlent ceux du soir,
L’Espérance survit, seule sourit aux
sages !
Sur la Terre affligée, apparaît le Sauveur,
Des siècles étonnés, brisant l’esprit
rêveur :
« Frères, dit-il, « debout ! avec
moi pour la Vie ! »
L’olivier refleurit, l’amour vient
désormais ;
Dans l’éternel azur, l’Humanité ravie,
Entonne : « Alléluia ! » -
Jour de fête à jamais !
Michaël CHRISTOPHE
93
|
|
|