Je sais des mots qui pleurent, d’autres qui rient
Je sais toute l’ivresse de la vie
Je sais les injustices de la terre en folie
Je sais aussi la souffrance, la maladie.

Je sais la brume du petit matin
Je sais les angoisses de la nuit, celles de demain,
Je sais ma volonté de changer la haine en tolérance
Je sais aussi toute l’innocence.

Je sais la gaieté des fleurs du printemps vert
Je sais l’émerveillement d’une pluie d’étoiles, une nuit d’été
Je sais les odeurs des sous-bois d’automne, si parfumées
Je sais aussi les féeries du givre en hiver.

Je sais la beauté d’une naissance
Je sais le froid, la mort, le bruit du silence
Je sais la vérité du vide, la détresse de certains jours
Je sais aussi la douleur de l’absence pour toujours.

Je sais le regard de l’amant radieux
Je sais le partage, la plénitude de l’amour heureux
Je sais le bonheur avec toi, aussi
Éternel et profond comme le bleu du ciel est infini.

Poème écrit le 08 février 2002