MARGRITTE IN DER PRAXIS
Entspannt lag ich im Sessel,
die Lider halb geöffnet, und
betrachtete die Landschaft vor mir
mit einer weiten Ebene voller Gras,
bestanden mit zahllosen Baumgruppen.
Dahinter erhoben sich grünbewachsne
Berge. Mein Blick führte mich
den Fluss entlang, der die Ebene
teilte, bis er im Gebirge
verchwand. Wie staunte ich,
als ich in den Wiesen ein
riesiges Cocktailglas erblickte,
über dem eine weiβe
Wolke schwebte !
Jochen NEUHAUS
Weingarten 54a, D 32423 MINDEN, Allemagne
Courriel : jnminde@aol.com
Jochen NEUHAUS est né en avril 1944 à Erlangen, en Allemagne. Après des études universitaires de théologie protestante, de philosophie et de pédagogie, il devient professeur dans l’enseignement secondaire. Il est maintenant retraité et président des « Fittinge e.V », groupement d’études pour l’intégration de personnes handicapées et non handicapées. Il a publié de la prose et des poèmes : « Chant de lune » en 1997, « Pain et roses » en 1998, « Le sourire d’Ophélia » en 1999, aux éditions Karin Fischer, Aachen, Allemagne.
MAGRITTE EN PRATIQUE
Je m’installais, détendu dans un fauteuil,
Les paupières à moitié ouvertes, et
J’observais le paysage devant moi,
Une large plaine herbeuse
Avec d’innombrables arbres groupés.
Là-bas s’élevait la montagne verte.
Mon regard fuyait le long du fleuve,
Qui partageait la plaine,
Jusqu’à l’effacer dans la montagne.
Comme je m’étonnais,
Comme j’apercevais un verre de cocktail géant
Dans les prés, en suspens, au-dessus du nuage
blanc !
Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER
|
|
|